En une belle journée ensoleillée, les oiseaux chantaient gaiment et les poissons remontait la rivière tranquillement. Le vent persait doucement les feuilles des arbres et tout semblait très calme et paisible.
Au loin, un bruit de sabot se fit entendre. Au début, le bruit à peine perceptible se rapprocha et devint de plus en plus fort. Sadak s'arrêta nette au bord de la rivière. Les oiseaux c'était tu et les poissons avaient disparut au fond de l'eau. La jeune centaure ne bougeait plus d'un poil. Elle tenait une lance à la main et regardait droit devant elle, de l'autre côté de la rive semblait-il...
Tranquillement, les oiseaux recommencèrent à chanter. D'abord, leur chant se fit timide, puis joyeux. Ils se remirent à chanter, sans plus se soucier de la femme-cheval qui n'avait toujours pas bouger. Rassurés, les poissons revirent surface et se mirent à sauter hors de la rivière pour gober les mouches qui passaient.
Attendant encore, Sadak écoutait le bruit des clapotis de l'eau. soudain, sans avertir, elle planta sa lance dans l'eau. Un gros saumon se mit à se débattre. Sadak sourit, fixant toujours l'horizon. Elle tatta légèrement le poisson avant de le décrocher. Elle l'ouvrit avec ses ongles et en retira la chair du poisson qu'elle mangea sans attendre.
Malgré ses manières peu ragoutante, il demeurait quelque chose de beaux dans cette acte. Comme si la centaure était en parfaite harmonie avec la nature. Il fallut encore une bonne dizaines de minutes avant que les poissons ne se remettent à sauter encore une fois. Sadak coucha son corps de cheval et ferma les yeux. Tout ses sens au aguet, elle se reposait un peu avant de reprendre la route. Son regard se tourna vers le ciel.
Il faisait encore jour, mais elle savait que le soir venue, se serait la pleine lune. Son corps entier en frissonna. Elle adorait et aborait être humaine. Il y avait quelque chose d'effrayant à se sentir si fragile et pourtant, la peur de mourir lui procurait une étrange satisfaction. La jeune centaure ce leva finalement. Il valait mieux pour elle qu'elle ce trouve un endroit au village ou dormir. Même si dormir près des humains la répugnait, elle préférait cela à dormir près des bêtes à la pleine lune. Les loups, au contraire d'elle même, ce retrouvait fort puissant lors de la pleinitude du grand astre de la nuit. Elle se dirigea donc rapidement vers le village à grand coup de sabot.