Chambre de Fayarr

La chambre est entièrement rouge. Il n'y a une grande porte-fenêtre qui donne sur un balcon et un immense feu brûle en permanence dans une cheminé. La chambre est donc toujours très chaude. Il y a un grand lit en plein centre de la pièce et les drap son en satin. La chambre est décorée luxueusement.
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Fayarr était assise sur le bord de son balcon. Elle regardait les soldats de l'armée d'Apocalypsa s'entraîner avec un ennui évident. Elle en avait plus qu'assez de toujours s'entraîner. D'ailleurs il était évident qu'elle commençait légèrement à s'impatienter car le taux de mortalité pendant les entraînement avait augmenté considérablement dans les rangs d'Apocalypsa. Fayarr se leva en jetant un dernier regard vers les soldats. Elle entra dans sa chambre et ferma la porte fenêtre. Il faisait terriblement chaud dans la pièce, mais Fayarr y était très bien.

Elle prévoyait aller voir Sainan bientôt. Elle préfèrait parler à la chef avant de partir en guerre. Il était préférable d'avoir son accord, car les soldats seraient alors plus rassurée et elle n'aurait pas besoin de faire de menace pour partir au combat. Mais elle n'avait pas l'intention de discuter longtemps avec Sainan. Si seulement les autres royaumes pouvaient les attaquer. Ne serait-ce qu'un ange perdu qui ose se défendre contre un ange déchu et Fayarr aurait la preuve suffisante qu'il était temps d'aller attaquer les autres royaumes.

Soudain, une immense flamme sortie du feu dans un bon et attérit au côté de Fayarr. Le lion de feu s'assit au côté de son maître et la fixa de son regard intense. Il semblait attendre que Fayarr ce décide. Celle-ci semblait penser à quelque chose, se raviser puis essayer autre chose. Non... il fallait encore attendre. Les choses viendraient probablement seule... Elle retourna au balcon s'asseoir. Le lion la suivit et s'assit près d'elle, docilement.

Méria survola un instant le chateau avant de piquer vers la section des combattants. En descendant, elle ce concentra à prendre un air assurée et convaincant. Il n'y avait aucune transformation physique et elle garda sa forme habituelle qu'elle prenait à Apocalypsa. Elle espèrait ardemment que la conversation avec la chef de l'Armée ne s'éterniserait pas, mais elle ce devait tout de même d'aller lui parler. Elle se posa à quelques pas de Fayarr sur le balcon. Elle savait très bien qu'il s'agissait d'une intrusion et que Fayarr n'apprécirait pas, mais elle prit l'air de celle qui n'en a guère cure. Aussitôt qu'elle se fut poser, elle commença à parler.

-Bonjour Fayarr. Je vous apporte des nouvelles de Shabaka. J'ai autre chose à faire. Je ne m'éterniserai donc pas.

Elle parlait de manière froide, posé, mais relativement rapide. Elle souhait ne pas se faire couper par la chef de l'armée. Elle ne laissait donc pas Fayarr répondre avant de continuer.

-Il ne ce passe pas grand chose. Tous vaquent à leurs occupations habituelles, mais je sent une légère tensions inhabituel. Je ne crois pas que le semblant de paix puisse durer bien longtemps encore.

Fayarr fixa Méria lorsque celle-ci se posa sur son balcon, et ce, comme si rien n’était. Elle eut un petit rictus, signifiant une mauvaise humeur naissante. Pourtant, elle dut écouter sans mot dire, les paroles de Méria. Après un court silence suite aux dires de Méria, la chef de l’armée se leva. Elle croisa les bras et dit sur un ton sec:

-Vos paroles ne sont pas appuyées de grandes preuves, mis à part vos impressions. Il serait tout à fait stupide de partir en guerre sous prétexte que les gens sont nerveux.

Fayarr prenait tout de même la nouvelle avec joie, bien qu’il n’y paraissait pas dans son regard. Cela lui donnait une raison d’aller parler à Sainan. N’ayant pas l’intention de s’éterniser plus longtemps avec Méria elle ajouta :

-Moi non plus je n’ai pas que ça à faire. Lorsque vous aurez des informations intéressantes. Vous reviendrez.

Elle entra dans sa chambre et se dirigea vers le foyer. Le lion de flamme poussa un grognement en direction de Méria mais choisis plutôt de suivre son maître. La femme disparut dans le foyer après c’être tranformé en flamme. Le lion la suivit sans un regard pour Méria.

Méria ne fut nullement surprise de l’attitude de Fayarr. C’était tout de même énervant de voir tout ses êtres sans cessent de mauvaise humeur qui vous traitaient comme de la vulgaire vermine. Méria songea que si cette dites vermine se rebellait un jour contre ses maîtres. Les chefs ne feraient pas long feu. Mais la vermine avait l’habitude de ce tenir ranger et ce mettait rarement les dirigeants à dos. Méria soupira en voyant Fayarr et son étrange animal de compagnie disparaître dans les flammes. Le peuple pouvait être si désespérant parfois. Elle jeta un œil aux gens qui s’entraînaient un peu plus bas, puis son regard se tourna vers la tour d’Adan. Un léger sourire apparut momentanément sur son visage. Sans tarder plus longtemps sur le balcon de la chef d’armé, Méria ouvrit ses ailes et s’envola. En vole, elle se transforma en un immense aigle noir. Traversant le ciel, l'oiseau se dirigea vers la tour d'Adan.

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